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BIANCO // Elena COCCI

RESIDENCE // CREATION


7 > 11 Septembre 2020

Elena COCCI / Cie Kilo

Marseille

« BIANCO»

Danse/Musique


Le charme d’une couleur qui laisse la place à l’imagination. Comme une toile blanche sur laquelle peindre toutes sortes de couleurs, de lignes, de traces…

Dans cette nouvelle recherche le blanc est un point de départ, un point neutre duquel commencer et recommencer à l’infini pour retrouver des sensations d’inattendu, de surprise et de stupeur.

C’est une prise de risque, un saut dans le vide.

J’ai besoin de remettre le compteur à zéro et repartir à nouveau. Je veux réécrire mon corps, la danse, la musique. Je veux me remettre en jeu. C’est le temps d’une renaissance.

J’entends le blanc comme un état de corps, d’âme et d’esprit.

On dit que le blanc est une non couleur. Mais il est aussi l’ensemble de toutes les couleurs. Le blanc est lumière. Le blanc comme le rien. Le blanc comme un vide. Mais « il contient en soi une sublime richesse, parce qu’il cache quelque chose de non visible ».

Emanuela Pulvirenti


Kandinsky décrit bien ce même concept ici : « Le blanc agit sur notre âme comme un silence, un rien avant tout commencement ».

Dans cette pièce le blanc est interprété comme une naissance, comme un espace d’absolu : rien et tout. Il est le lieu du neutre, là où tout est possible, d’où partir et repartir à l’infini et d’une infinité de manières.

Cette idée se traduit physiquement dans une recherche sur le mouvement épuré pour arriver à son essence : le moteur primaire du mouvement.

Il s’agit d’un processus de soustraction pour se débarrasser de l’écorce et atteindre enfin le blanc intérieur, le blanc de l’âme et donc le blanc du corps, de la danse et de la musique.


Devant le blanc il y a une explosion d’imagination, et comme sur une toile intacte un artiste peint et traces tout sortes de couleurs et de, aussi la musique écrit la danse sur un corps neutre.

Les cordes du violoncelle se connectent intimement aux muscles du danseur pour vibrer ensemble. Alors la musique danse. Et puis de nouveau le rien. Le silence qui permet à la musique d’exister et la danse qui s’inscrit dans ce corps disponible comme l’encre d’un écrivain sur une page blanche.


Concept, chorégraphie et Interprétation danse : Elena Cocci

Musique et violoncelle : Eléonore Begueria


RESIDENCE / ACCUEIL STUDIO


Juin 2019 répétitions Bianco accueil en studio Friche Belle de Mai à Marseille


DIFFUSION


Le 11 et le 13 Juillet 2019 « Bianco » (extrait): Festival de danse Les Nuits du Château à la Tour d’Aigues.

Juillet 2020 « Bianco » : Festival de danse Les Nuits du Château à la Tour D’Aigues.


REPERES BIO



Elena COCCI commence ses études de danse à l’âge de 14 ans à Accademia di Danza Lyceum à Naples où elle obtient le diplôme de danse moderne et contemporaine.

Sa passion pour l’art qui l’a toujours accompagnée depuis son jeune Age l’emmène, en parallèle, à fréquenter l ‘Université d’Architecture et à se rapprocher de la peinture.

Sa carrière de danseuse débute en Italie et à l’étranger, notamment en Angleterre où elle enrichit sa formation et aborde différentes méthodes et techniques comme le Gaga, le floorwork, le Flyinglow, la Capoeira.

La musique est un élément fondateur dans son parcours artistique. Depuis 2008 Elena travaille avec plusieurs compagnies, et c’est notamment avec la Surface Dance Company qu’ elle collabore activement à la création en situ d’un projet de danse et musique trois dimensions entre Londres et Den Hague, ainsi que avec les compagnies Pianobe, Essevesse, Co-incidanse (Marseille) Bricolage Dance Mouvement (Italie). Elle collabore avec des artistes de différents domaines, comme Luca Amitrano (musicien et compositeur) et Salvo Nostrato (visualartist).

Elle intègre la Cie Korper de Naples en Italie ou elle danse pendant plusieurs années et avec divers chorégraphes parmi lesquels Francesco Nappa pour la pièce Welcome on Board, Federica Musella pour Paloma Negra, Rossella Fusco pour la commedie musicale T’Ammore et récemment avec la chorégraphe et directrice de la Vertigo Dance Company, Noa Wertheim pour l’Opera Orestea dirigé par Luca De Fusco qui a tourné en Italie et en Europe.

En 2015 elle fonde à Marseille la compagnie Kilo. Elle obtient le Diplôme D’État de danse contemporaine auprès des Studios du Cours à Marseille.


Eléonore Begueria commence le violoncelle à l'âge de 6 ans. Elle obtient les prix de Musique de Chambre, de Violoncelle et de Solfège au Conservatoire National de Région de Marseille. En 2009, elle entre à la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de M. Marcio Carneiro, assistant de M. André Navarra. Elle y obtient son Bachelor of Arts in Music en 2012 et son Master de Pédagogie en 2014. Sa passion pour la Pédagogie va l'amener à découvrir le monde des touts petits en 2015 et à commencer à enseigner l'Eveil Musical, l'Eveil Parents-Enfants à Lyon, Lausanne et Evian. Elle perfectionne son enseignement auprès de L'ADEM en 2018 à Paris. Parallèlement, elle commence à se produire avec diverses formations et groupes de styles variés, notamment Alice Torrent, La compagnie de Théâtre Rastaquouère, L'Accent, Soul Sliders, le Ballet National de Marseille, l'Orchestre des Jeunes de la Méditerranée... en France, en Suisse en Angleterre, en Allemagne. Ses nombreux projets vont l'amener à côtoyer toutes sortes de musiques, de philosophies et lui apporter un riche éventail de possibilités violoncellistiques. Elle enseigne depuis 2017 dans diverses écoles à Marseille.




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