top of page

ADVAÏTA L Cie // Sarath AMARASINGAM

19 > 23 Août 2019


RÉSIDENCE // CRÉATION


UN CARNET DE CORPS

« danse immersive » au Sri Lanka Sarath

Création 2019



Avez-vous déjà eu envie de retrouver des moments de vie qui étaient intenses ?


Dans le projet « Un carnet de corps » le pari est d’inventer et d’élaborer un protocole permettant de retrouver les états de corps et de danses expérimentées en immersion, vécues lors d’un voyage de retour au Sri Lanka. C’est une histoire de processus d’aller retour entre le présent et le vécu. Inventer…


Danser, c’est voyager.

Passer d’un territoire à un autre: imaginaire, physique, sensoriel.

Voyager et Danser c’est se mouvoir dans les espaces,

avec un temps et un tonus spécifique,

en s’ajustant aux évènements imprévus et au monde vivant…


« Un Carnet de Corps » prend appui sur le vécu d’un retour au pays natal d’un exilé. La matière chorégraphique est ce qu’il a senti, vécu et récolté au cours de son premier voyage après 28 ans d’absence. C’est une rencontre avec le pays et la culture qui est à la fois connu et inconnu. Cette Création questionne les souvenirs, le passé qui le hante pour les incarner, les vivre, les danser et s’en libérer. Ce retour aux sources pendant onze semaines en 2019 fut comme un rite pour devenir un homme dans son intégralité. Pour lui, le départ de son pays le Sri Lanka fut brutal : l’arrivée dans la culture française fut brutale aussi.


Les différentes couches d’une identité


En effet, si on prend le focus en années de présence sur un sol, il y a dix de vie au Sri Lanka et 28 années en France. Mais, on peut aussi calculer en tant qu’identité sociale. 10 ans d’enfance Sri Lankaise, 27 ans de réfugié politique en France et 2 ans de nationalité française, l’ayant obtenue en 2017. Chacun de nous est héritier de son passé Cela construit notre identité individuelle à notre insu.


Ce voyage est l’endroit où le choc des deux cultures s’est manifesté. Cette Création « Un Carnet de Corps » est le récit de ces expériences sur le plan corporel : aussi bien au niveau de la confrontation, qu’au niveau de l’assimilation des valeurs dues à cette double culture.


La double culture c’est aussi un écartèlement


Ce projet est l’occasion de révéler les représentations de la vie sociale pour la fabrication de la personne dans les cultures française et Sri Lankaise. Là l’enjeu est de constater qu’il y a deux cultures avec ses croyances, ses priorités et ses valeurs. Comment être un individu entier quand on possède que des bouts de chaque culture ?


Parfois les valeurs se contredisent et les écarts se creusent. Pour se construire au mieux, on se tord, on se fige, on se révolte, ou bien, on en fait des deuils.


Conception et interprétation: Sarah Amarasingam


SARATH AMARASINGAM


Né en 1978 au Sri Lanka, Sarath est danseur, pédagogue et chorégraphe sri lankais. Il vit en France depuis 1990. Baigné de la culture de la danse hip hop, tamoule et contemporaine, passionné par les différents langages de la danse, il est en quête d’un langage personnel qui puisse traduire son parcours.


Il commence la danse hip hop en 1992 auprès de Oikid CHAALANE, continue avec Tony MASKOT et Joyce. Il développe un travail de métissage entre la danse hip hop et la danse indienne. De 1997 à 2000, il monte à Aubervilliers un projet associatif : le «LAEAM », un spectacle de danse qui rassemble des jeunes de différentes cultures pour créer des spectacles avec le soutien de l’OMJA et le présenter entre autres aux Laboratoires d’Aubervilliers, alors dirigés par François Verret.


Après l’obtention d’une licence en danse, il entreprend en 2005 un Master sur la transmission de la danse hip hop, à l’Université de Paris 8.


En parallèle de sa pratique de danseur et d’enseignant hip-hop, sa curiosité l’amène à pousser d’autres portes, notamment celles des Rencontres Internationales de Danse Contemporaine, où il obtient l’Examen d’Aptitude Technique en 2008. Il a également intégré dans sa recherche la pratique du Bharata-natyam (danse indienne), qui lui a été transmise par Malavika KLEIN.


Sarath Amarasingam a multiplié les expériences chorégraphiques: Lacrimae / Vexationes de Santiago Sempere, Zone Out de Marion Ruchti, participation à Majnoun, film du cinéaste tunisien Hazem BERRABAH, Pour La beauté du geste, avec Anne Girard et neKomata, Les Sales Gosses, avec Isabelle Lefèvre et neKomata, Projet Mâl(e) d’Antoine Raimondi, travail sur l’éducation masculine, Pass recherche autour de l’interaction entre danse/dessin avec l’artiste australienne Rochelle Haley…Il participe actuellement à Tropisme, la création de Michel Lestréhan.



SORTIE DE RESIDENCE // OUVERTURE PUBLIC


Vendredi 23 Août 2019 à 19h30


​contact.pole164@gmail.com

04 91 64 11 58




bottom of page