top of page

CIE TELMAH OKUS POKUS // Aurélie IMBERT

Marseille

Résidence

21, 21 23 24 et 25 mai 2024


« NAKATA »



Hommage à Spiegel im Spiegel, d’Arvo Pärt

D’après Aurélie Imbert


Nakata s’inscrit dans la continuité d’une grande réflexion sur les arts martiaux, la danse et le mouvement.

Le mouvement comme une trace indélébile révélée par la calligraphie et la peinture.

Un voyage spirituel et sensuel où les quatre éléments deviennent les protagonistes principaux d’un spectacle qui met en scène les thèmes de la mort, de l’amour et de l’art.

Une épopée visuelle et musicale dans laquelle les tableaux chorégraphiés et ceux peints ne forment qu’un seul corps déposant son empreinte dans le monde.

Nakata est née d’un déluge : bouleversement pluvieux qui sans bruit infiltre les parois d’argile de mon faible esprit malléable, froissé et retourné, diamétralement opposé en sens contraire tel un oiseau d’origami qui rêve aux envolées nuptiales oubliant que ses ailes sont en papier mâché. Et l’oiseau a fait un songe dans lequel il traversait le rivage le séparant des hommes et de leurs mains d’airain qui rendent impossible le sursaut de la liberté.


REPERES BIO


Artiste pluridisciplinaire, Aurélie Imbert est saluée par la direction artistique de l’UNESCO dans le spectacle Norwid, celui qui veut voir où elle interprète un personnage évoluant de la danse classique sur pointes aux arts martiaux tels que le sabre japonais connu sous le nom de Katana.

Poète dramaturge, artiste pluridisciplinaire, Aurélie Imbert compose ses pièces en plusieurs langues, parlant couramment l’anglais, l’allemand, le russe et le polonais. Comédienne issue du Conservatoire d’art dramatique de Marseille, mais aussi danseuse, jongleuse, trapéziste, clown... son inspiration trouve souvent sa source dans les arts martiaux qu’elle pratique depuis sa plus tendre enfance et sa grande proximité avec l’œuvre de Shakespeare et Samuel Beckett.

Depuis la création, en 2017, de sa première pièce «Le songe d’une femme de ménage» en Avignon, Aurélie Imbert se produit régulièrement à l’étranger dans de prestigieux festivals internationaux et notamment le Festival Shakespeare de Yerevan, le High Fest, les festivals de Novorossyisk, Gdansk, Ladek Zdroj, Fujaïrah International Monodrama...

Idir Chatar commence la danse en Belgique à l’académie Grétry de Liège et poursuit un cursus de danse-étude à l’Athénée Royale de Fragnée à partir de 2010. Il intègre l’école Nationale Supérieure de danse de Marseille en 2014 et complète sa formation en 2015 à l’école Supérieure de Danse de Cannes dans le Cannes Jeune Ballet. Au sein de ce cursus, il aura l’opportunité de travailler avec des chorégraphes dont Christophe Garcia, directeur artistique de la compagnie la Parenthèse, pour la reprise d’extraits de sa création Cyrano.

En 2016, après l’obtention du diplôme National Supérieur Professionnel du danseur (DNSP), il rejoint le Ballet Preljocaj Junior à Aix-en-Provence.

Depuis 2017, il travaille avec plusieurs compagnies et théâtres dont la compagnie La Parenthèse, The Will Corporation, la Cie Acontretemps danse ou le théâtre des Calanques.

En parallèle de son activité professionnelle, il obtient en 2016 une licence en Art du spectacle et nouvelles technologies (TCSA) de l’université de Toulon. Il possède également une Licence de psychologie (2019) et un master en neuropsychologie (2022) de l’université d’Aix-Marseille. Il poursuit actuellement un doctorat en psychologie portant sur les déterminants psychologiques du risque de blessure chez le danseur.


Masato Matsuura est un artiste d’une grande originalité, dont la démarche de chercheur et de praticien inlassable est profondément ancrée aux sources de la tradition japonaise.

Depuis de nombreuses années, il se consacre à l’exploration des origines aussi bien esthétiques et philosophiques que pratiques et opératoires du théâtre Nô, cherchant à retrouver la netteté et l’intensité des formes premières, et accomplissant en cela une démarche proche de celle des musiciens occidentaux qui jouent la musique ancienne.

Les origines du Nô plongent leurs racines dans les arts martiaux traditionnels, et notamment dans l’art du sabre, dont Masato Matsuura aime à mettre en évidence les similitudes avec la danse de Nô par une pratique conjointe, où Nô et sabre se répondent et s’inspirent mutuellement.

Disciple direct de Tetsunoyo Kanze VIII, trésor national japonais dont il a été uchi deshi, il a amplifié sa formation par l’exploration d’arts martiaux anciens ainsi que par des études de théâtre contemporain et de théâtre classique japonais.

Installé à Paris depuis 2006, il a fondé sa propre école d’arts martiaux et de théâtre Nô, le Dojo des deux spirales, établi à Paris et Bruxelles, où il enseigne régulièrement. Il est invité à donner des stages de formation dans de nombreux pays (France, Belgique, Portugal, Québec, Italie, Bosnie, Roumanie, Pologne...).


Stéphane Zagdanski est le troisième garçon d’une famille juive-ashkénaze dont les grands-parents ont émigré de Pologne au début du XXe siècle. À vingt ans, en même temps qu’il poursuit des études de philosophie à la Sorbonne, la lecture d’Emmanuel Levinas l’introduit au Talmud et à la pensée juive, laquelle l’enthousiasme aussitôt ; il y perçoit un mélange de profondeur et de fantaisie typiquement littéraire à ses yeux.

À vingt-trois ans, il passe une maîtrise de philosophie, intitulée Les voix de la Loi, inspirée par l’œuvre d’Emmanuel Levinas, en même temps qu’il rédige un premier roman théologico-érotique, qui reste inédit. Sitôt sa maîtrise obtenue, il quitte l’université pour se consacrer exclusivement à l’écriture.

En juin 2017, Zagdanski se lance dans la calligraphie intégrale des 533 paragraphes de ses mémoires, parues vingt ans auparavant aux Éditions Julliard.

Il nomme ses tableaux et ses dessins, uniquement composés de phrases qui se recouvrent aléatoirement et se rendent illisibles, des « mandalas de mots », en référence aux mandalas de sable des bouddhistes tibétains, dissous aussitôt composés.


bottom of page