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CIE KILAI // Sandrine Lescourant

Résidence

20 > 24 janvier 2025


BLOSSOM


« Je crois qu’il existe une vérité tapie en chacun de nous qui nous pousse à danser. Loin d’un simple désir de divertissement ou d’un besoin épidermique réduit à un élan exutoire. Je crois que tout de nous aspire à s’élever, c’est en fait inné bien qu’oublié et je trouve que les espaces qui nous rassemblent pour célébrer se font rares. Dans de nombreuses cultures, la danse comme le chant font partie des mœurs. Bien au-delà des anciennes ambiances de boîte de nuit, ou des réjouissances réduites aux grandes occasions, danser ensemble permet de (re)connecter avec ce qui en nous est libre et donc sacré. La synergie des corps en mouvement, les voix qui s’unissent lors des concerts, les soulèvements des supporters lors des matchs de foot, les cérémonies, les fêtes, toutes ces manifestations dépassent souvent l’objet même du rassemblement, j’y vois des manières singulières de communier, de répondre à un besoin irrépressible d’appartenance. Depuis des années, alors que je danse et je fais danser - ce même espoir dans le cœur m’anime : Continuer de me réjouir de la force de transformation et d’union par l’art. Et, ce en moi et surtout autour de moi. M’invitant cette fois sur le(s) chemin(s) de la foi, la création et son impact fulgurant qui n’opère qu’au contact de tous, devient le reflet vivant d’un questionnement des plus profonds :

“Qu’avons nous de sacré ? »


Sandrine Lescourant


Plaçant la rencontre au cœur du processus créatif et considérant nos publics comme notre source d’inspiration principale, le travail de la compagnie est porté depuis une dizaine d’années sur le sens et le sensible, inspiré par les sujets qui questionnent l’individu dans sa relation à l’autre.

Le mouvement dansé, ce n'est pas que le mouvement d'un corps mais c'est celui de l'être tout entier qui se meut.

Considérer chaque projet de création sous cet angle m'amène aujourd'hui à une urgence plus grande de partager, de collaborer, de transmettre.

Dans notre société, la notion même de "sacré" est devenue galvaudée.

Pourtant, nous découvrons toujours une tendresse, et même une soif chez l'ensemble de nos participants quand nous évoquons avec eux ce sujet. Quelque chose de radicalement essentiel s’invite dans les discussions : "La famille, le café, la douche tiède, l'odeur du foin coupé, les enfants, le soleil, le temps, Dieu ". Voilà quelques réponses, les sujets qui peuvent nous émouvoir.

Inspirés par ces échanges, c'est en musique, en mouvement et en chant que nous tentons de répondre à l'appel irrésistible d'exprimer, les gratitudes, les espérances comme les luttes et regrets à l’égard de ce qui nous est précieux.


Création : Sandrine Lescourant

Interprètes & musicien.nes : Najoi Bel Hadj, Dafne Bianchi, Joël Brown ou Jeremie Tshiala

Charlyngan Mathurine aka Cjm’s, Abraham Diallo

Composition musicale collective sous la direction d’Abraham Diallo.

Régie son : Vincent Hoppe

Création lumières et scénographie : Esteban Loirat

Photos© Nate


Coproduction : Théâtre Louis Aragon, Scène conventionnée d’intérêt national - Art et création - Danse à Tremblay-en-France, Ballet National de Marseille, Réseau Traverses : Association de structures de diffusion et de soutien à la création du spectacle vivant en région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Théâtre de Grasse, le Centquatre-Paris. Avec le soutien et accueil en résidence de la Mairie d'Orsay, Théâtre Louis Aragon, Scène conventionnée d’intérêt national - Art et création - Danse à Tremblay-en-France, Théâtre de Grasse (accueil en résidence, projet avec l’hôpital psychiatrique de Grasse), Le Ballet National de Marseille, Les Hivernales - CDCN d'Avignon, le Sémaphore _ Port-de-Bouc. Avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’ Île-de-France, de Garde Robe, le soutien du département de la Seine- Saint-Denis, le département de l'Essonne dans la cadre des résidences en territoire.

Avec le mécénat de la Caisse des Dépôts et des Consignations

REPERES

Sandrine Lescourant, aussi connue sous le nom de MUFASA, a fait ses armes dans l’univers des battles de danse hip hop auprès des pionniers de la culture.

Son parcours est enrichi d’un enseignement selon des principes très codifiés : danse classique, danse contemporaine, danse africaine traditionnelle; Sandrine n’en reste pas moins autodidacte dans l’âme, elle développe un style ancré dans les valeurs hip hop, une danse de résistance sur la scène underground tout en collaborant au plateau avec plusieurs chorégraphes de la scène contemporaine.

Sandrine est aujourd’hui chorégraphe de la compagnie Kilaï. Sa démarche s’inscrit dans une recherche poussée du mouvement, explorant les liens sociaux et la représentation de ces derniers au travers du corps et jusqu’à la voix. C’est en puisant dans son expérience et en portant un regard plus large sur la société actuelle qu'elle porte la danse comme rempart à la violence. Ses projets, ancrés dans le réel, sont mus par la nécessité de déplacer ou questionner le regard du spectateur sur l’être sensible qu’il est.

Son art se réinvente, il se joue des codes et s’inspire de ce que nous avons d’intime. Engagement physique d’une haute intensité, imaginaire singulier porté sur le sens et le sensible, le travail de la compagnie se veut être un mouvement vers plus de tolérance.


LA CIE KILAI

Le projet artistique que porte la Cie, ancré dans les valeurs hip hop, entend ainsi sur le long terme tisser des liens, questionner l’individu dans son rapport au monde, et créer des passerelles entre les artistes de la compagnie et les publics. L’aspect social et thérapeutique de la danse ont une grande importance dans les processus de recherche mis en œuvre pour chaque projet et inscrivent les créations comme point de départ d’un questionnement sincère sur l’individu dans son rapport à l’autre.

La Cie Kilaï a été créée en 2014 par Sandrine Lescourant - connue aussi sous le nom de Mufasa - dont l’envie était de se rassembler autour d’un «NOUS».

C’est au cours d’un voyage aux Philippines, au cœur des bidonvilles à Manille lors des ateliers avec Hip hop 4 hope , que Sandrine Lescourant est inspirée par un mot lancé par un habitant qui la dévisageait : "Kilay". Ce mot a résonné comme une expression familière qui révèle le caractère, le charisme, l'espièglerie d'une personne à partir des mimiques de son visage. En langue Tagalog (nom donné à la langue nationale des Philippines ) Kilay signifie sourcils, des traits d'union qui laissent jaillir nos réactions les plus spontanées, ou siège de manière innée l'expression, le tempérament , le caractère au-delà des mots.


CALENDRIER :

12 au 16 et du 19 au 23 février 2024 : Résidence Théâtre Louis Aragon (93)

(1/2 journée avec les détenus de la prison de Villepinte (93) et 1/2 journée au plateau)

29 avril au 2 mai : Théâtre Paris-Villette (75) / Théâtre Louis Aragon (93)

2 Mai : Théâtre Paris Villette : Présentation publique

18 Mai Théâtre Louis Aragon : Présentation publique

6 au 11 mai et du 13 au 17 mai 2024 : Théâtre de Grasse Résidence La Roquette sur Siagne, Châteauneuf-de-Grasse et hôpital psychiatrique de Grasse.

30 septembre au 5 octobre 2024 : Les Hivernales, CDCN d’Avignon et amateurs région PACA.

Du 11 au 15 Novembre : Le CENTQUATRE - Paris

25 au 29 novembre 2024 : Ballet National de Marseille et Centre pénitentiaire Les Baumettes, Marseille.

Du 6 au 10 janvier 2025 : Création lumière Le Sémaphore à Port-de-Bouc .

Du 13 au 17 janvier : Le Sémaphore- Port-de-Bouc avec groupe amateur.rices région PACA.

Du 3 au 5 février : Centre


REPRÉSENTATIONS

le 7 février 2025 : Première de création à la Garance, Scène Nationale de Cavaillon, en partenariat avec Les Hivernales - CDCN d’Avignon

29, 30 mars : représentations au CENTQUATRE, Paris

18 mai : Théâtre Louis Aragon à Tremblay en France

Début juin : Lycée de Mayotte

2/4 juillet : Festival de Marseille. (…)

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