Paris
RESIDENCE // CREATION : 18 et 19 juin 2022
"Raw"
Le hip hop est une culture qui ne peut être réduite qu’à une simple culture de l’image est c’est à mon sens une manière brute, positive sans filtre, de révéler ce qui demande à être transformé, transcendé. « Raw » c’est la brutalité, et la douceur en même temps, celle du moment présent, vivace. C’est hip-hop, c’est brut, ça sort comme ça sort.
Raw, c’est Danser, Danser, Danser tel que l’on est, Danser, pour faire un pacte avec la vie.
Raw, c’est dresser son propre portrait en y découvrant les traits de chaque visage que l’on a pu croiser.
Raw c’est la complicité de quatre danseuses qui manient le texte et le geste pour inviter leur public à danser.
Les corps tels des instruments s’accordent, se répondent et s’amusent avec la physicalité des mots.
Raw c’est une permission sans retenue : celle de laisser la musique, ce groove viscéral s’emparer de nous, celle de laisser surgir les questions pour qu’elles deviennent nos étendards, c’est rire de nos propres utopies et inviter le public à se laisser contaminer par elles.
Raw est une expérience où l’intelligence des corps, et la simplicité des mots sont gorgés de l’énergie brute de la rue.
Raw veut (ré) interroger avec une douceur brute et sans prétention, la signifiance de l’instant.
Durée : 28 minutes.
Distribution : Julia Flot, Jade Fehlmann, Sandrine Lescourant, Marie Marcon
Lumières : Esteban Loirat
Une création de la Compagnie Kilaï
Production : Garde Robe
Avec le soutien de la coopérative artistique des Micro-Folies
REPERES BIO
Sandrine Lescourant dit Mufasa est née en 1986 Drancy. Après une dizaine d’année passée entre le conservatoire d’Aulnay- Sous-Bois et les classes d'Angelo Monaco en Modern Jazz, elle passe du studio au bitume en découvrant la danse Africaine à Nice.
Alors diplômée d’une licence Administration Economique et sociale, ainsi que d’un BTS en Communication, Sandrine se tourne vers la danse hip hop.
Elle débute un travail d’autodidacte et aborde la création avec Mickael Six (B-gaïa en 2008).
De retour Paris, elle enrichit son expérience auprès de plusieurs chorégraphes et metteurs en scène aux univers variés tels que Thierry Surace (Le songe d’une nuit d’été), Pierre Rigal (Standards), Sébastien Lefrançois (Enveloppes timbrées), Anthony Egéa (Bliss) et Amala Dianor dans la pièce De(s)génération.
En parallèle, son approche de la danse hip hop la conduit sur les scènes françaises puis internationales des battles, et l’invite à mener des ateliers autour de l’improvisation.
L’aspect social de la danse devient fondamental, Sandrine s’engage dans l’association Hip Hop 4 Hope qui a pour but d’éloigner la jeunesse des violences de la rue. C’est en 2014, qu’elle fonde la Cie Kilaï et propose un triptyque sur le thème des relations humaines. Sa première création « Parasite » en 2015, précède « Icône « créée en 2017.
PRODUCTION:
Garde Robe
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